Traduit de l'anglais (USA) par Simon Brown
En mangeant des carottes je suis heureuse
je ne porte pas de culottes j’aime la pizza je pense tout le temps aux guppys
pâle peluche faon de ces premières fèves
d’hiver des mille paysans de Georges V
de ces belles-de-jour de ces pêchers
de ces pluies de ces inondations
pas un gibbon pas un gorille juste une nouvelle lune
insoumise en gribouillis où le soleil s’emmerde je t’emmerde –
pauvre oiseau de nuit
agératine élevée –
le bol du chat vide place les étoiles dans le ciel.
Je suis buveuse discrète, cycliste timide,
jardinière correcte, je suis une maman déguisée en papa,
une tasse ornante, un bourgeon affamé,
un nodule hypo-épique d’origine occulte
j’affiche neuf réserves sur l’étalement urbain
peux-tu croire que c’est une très belle maison ici
avec des jouets, des papillons, des tasses –
pauvre demi-lune dans le ciel
joyeuse et intrépide
avec des moines pas des macaques
vers la veille d’un pique-nique d’arbres
du lapin Tyrone et son Rougelet aux fraises
Une rouille Enzo Sahashra en étui de peau de
loutre schnoque solstice, regardez donc ce bel enfant
luisant dans la nuit noire, pour un petit art, pour les
églises saxonnes, légèreté méfiante, optimisme nerveux,
une affaire de péteux, le mastodonte de Peale, trouver
le train vers Cockfosters, la fumée du foyer, le pain,
les orties, les étourneaux qui mangent du vomi, l’exemple
de la poète poupée, une autre cocotte écrasée, les chameaux
des trois mages, le mot « guimauve » dans un rêve, se souvenir
du pénis à Pierre, des cendres à Sandy, et de Paul Revere.
Dans la guerre j’ai fait une grotte céleste, une grosse tremblote,
un portrait Woippy-
Liverpool, un guide annuel des maladies juives
héréditaires,
dans la guerre j’ai fait un cancer en sourire des fesses femme
pop de l’avènement lapin total, des corbeaux
dans le labyrinthe du rabbin,
dire crêpes, carottes, et fous furieux,
mauviettes singe mauve,
des retrouvailles messaline,
saluer la première œuvre d’art autonome de l’équinoxe
écrire boule bonbon à la con,
pas à la façon du crabe,
pas à la façon du poulpe,
pas à la façon de l’avocat,
des étourneaux en plein vol (dans un rêve)
avec les poules
ils ont fait
une grotte céleste
avec l’Anubis du Dr Bragg,
avec maïs, rames, miel,
et la porte ouverte,
écrire boule bonbon à la con,
geai bleu camomille,
et des néanderthaliens intolerants au lactose
de le laver avec du pain grillé, une chanson à glacer
le sang du héros parc boisé Ed consigne branche conque salami
vaisseau pirate – je vois leurs petites lanternes, je dis leur petit glissement,
j’aime ça faire des trips faire sortir des arcs-en-ciel de ma bouche je suis enceinte
de cochons d’Inde de hamsters d’arbres,
et quand le miel monte,
on fabrique des souliers mielleux,
une Valachie de Wilkinson miaulant,
je vais m’aligner dans la phrase, gaiement, tirs croisés,
quand j’étais grande comme je suis, je lis « anéantissement » pour « nantissement »,
des cigarettes, des roses, et du caca, « Jamaïque » pour « judaïque », Richard le pillard au Walnut Room,
je vois la masse d’éjection coronaire des anciens, de leur helléborisme,
de mon oiseau Fred, de Henry Needham, charpentier, de Petrinkus le ouaouaron, du premier posseq de sa génération,
je vais m’aligner dans la phrase de ce véhiculeux esseulé,
un jour qui penche vers la nuit, une cacophonie solsticiale des pêches, des hortensias, des abeilles,
une Vanya, ô,
une Anca Tudor,
un sort de princesse presto magique.
Le bacon de tous (les corps) est une traduction de EVERY BODY’S BACON,
une suite poétique extraite de A PRINCESS MAGIC PRESTO SPELL (Flood Editions, 2019).
1.
Votre vie a commencé par un gros mot.
Les dieuses furent des millions
de doigts coupés casant
bêtes, hommes et femmes
dans des noms de diagnostic ;
des histoires sans dénouement
s’entremêlaient dans un jardin.
On a la bouche qui
s’imagine un vortex, et toujours
celle dont on hérite.
2.
On dit qu'un boa
a vendu la toute première
golden du monde
pour une bouchée de pain
à la sauvette entre des aulnes,
des chênes et des pêchés –
à un autre boa.
On dit que ça n'avançait à rien.
3.
Avant la construction du centre commerciel,
la vente des pommes, la magouille
des boas et des dieuses,
nous prononcions des horreurs sans les imaginer.
Nous avions un appétit certain
pour la tante
de Sion – c'est ce qu'il ressort
de nos plaintes actuelles.
4.
Les hommes et les femmes se monteraient
dessus par lassitude.
5.
Avant que ne soit posée la première
brique du domicile,
il y avait une brise
dans les parois.
Il y a une promesse non tenue
déguisée en bouteille à la mer
dans n’importe
quelle genèse d’aujourd’hui.
Traduit de l'anglais (USA) par Samuel Rochery
J’ai dit à mon ami
pourquoi je ne voyais pas de thérapeute :
je mentirais à n’importe quel thérapeute et j’ajusterais mes
problèmes en fonction
de ce que je crois que le thérapeute veut entendre
Il m’a dit que ça signifiait
que j’étais folle et que j’avais vraiment besoin d’aller voir un thérapeute.
Je vais laisser courir.
Je donne un nom à une nouvelle sorte de thérapie :
Silence de la Nuit
Le bruit que fait un sac en plastique
lorsqu’il vient se coller contre ma cuisse
tandis que je rentre chez moi depuis la bodega
Quand je rentre chez moi, la thérapie c’est le plafond rosé après
avoir allumé ma lampe de sel himalayenne
Saviez-vous que Freud
n’a jamais dit que les irlandais étaient hermétiques
à la psychanalyse ? C’est plutôt quelque chose
qui a circulé et circulé
sans attribution
pour finalement faire son entrée dans le film de Martin Scorsese
Les affranchis
et maintenant tout le monde pense que c’est vrai
Mais non
Allez,
tu y as été
À quatre heures du matin
ne trouvant pas le sommeil j’ai fait un quizz en ligne
et le résultat c’est que
je suis une démone
de la nuit.
Je lis les mêmes poèmes d’Elisabeth Bishop
jusqu’à ce que je puisse tenir l’almanach entre mes mains
ou avoir le goût des larmes noires*
ou sentir le vieux papier peint ou voir un geste
que j’aime**
Les gens se promènent autour de moi avec des prénoms comme Mike, Dave, Elliot, Jose, Keith, et ça va. Ça va très bien.
Je suis une américaine.
Je chie comme le pape.
Ça va bien.
Je fais bondir les idées
hors du silence
je leur parle et il n’y a pas
de réponse, ce qui en l’occurrence constitue leur
propre manière de répondre.
Le silence est un message
que j’écoute.
* L'almanach et les larmes noires font référence au poème d'Elisabeth Bishop, "Sextine." (Ndt.)
** Le vieux papier peint fait référence au poème "The fish" et un geste que j'aime au poème intitulé "L'art." (Ndt.)
Poème paru dans la revue The inquisitive eater.
parcourir revue et sang et cœur et muscle et
glisser sur cime aorte-crevasse tendre et trembler
amidon espace ou peau une serpillère dessine
Mars au plafond à observer soleil ou lune ou
lampadaire et les cils gelés et la fonte des glaces
*
je dors la fenêtre légèrement ouverte
laisse l’hiver stalker les traîneries du vivant
au fait j’achète toujours la version 20mg
et croque pour faire 10mg et laisse reposer
la partie où meurt un bout de salive
et referme la fenêtre et l’hiver se couche
au creux d’un banal whippet
*
je fais comme le chat je fixe le vers
à croquer dans l’oiseau du soulier verni
il y a un moteur à l’intérieur du coffre à gant
un moteur grand comme ma main
le chauffage craque parfois on pleure
et les parois descendent aux sillons
c’est un remède sans queue ni tête
*
chemin faisant se faire et de peau et de mort à venir
je dérive lentement aux os de briques rouges quitte
la partition close des anévrismes parfois la perte
est un feu à foison j’entends l’essoufflement du gosier
et roule en boule dans le paratonnerre des enrhumés
*
on admire les racoins du digeste
les poulaillers à foison je tourne
sur moi-même pour creuser
la floraison nocturne des artichauts
le cactus aura sa fleur et la fenêtre
un chat siamois à ne pas échapper
*
l’oreille couchée ravin froisse un possible
retient le sillon des jachères étoilées larve
j’étends du linge on va à la pisciculture il y a
des images à courbe fixe le temps décore
un poisson j’embrasse les toux à crever un os
*
plus rien aux aguets la peau sous les pieds
craque m’emballe dans le langage médical
on dit immense nageoire compensée j’écris
plus vite que le plantain l’ombre et son Roundup
j’ai le luxe des fenêtres arrachées
est-ce que la tête tiendra le cou
*
ne pas choir dans le carrelage froid
simple étoffe l’encolure du gouffre
épuise le savon épuise les risques
la maison n’a pas lieu je voudrais
me fondre aux rivières murmurées
qui égrainent les duretés de la matière
*
les corps grouillent au nombre se cachent s’exposent
insuffisants pour la jambe lisse sur le rebord pissée
debout de tout ce qui meure en nous à répétition
debout dans le box de départ des neiges jonchées
décembre on reste sur son objet le soleil
est une mesure d’austérité







"Attention chérie ça va couper !"
— Les Nuls, La cité de la Peur, 1994.
1.
Sauf erreur, Boynami Premier est le premier
des poètes à s’être vraiment posé
la question
du commandement
dans les rapports qu’entretiennent
les poètes vivant dans une société
dont Poésie forme – si elle peut exister –
l’ensemble des lois.
Sa thèse est la suivante.
Là où il y a des commandements – ex. :
« je t’ordonne, poète,
de m’enlever des murs de ta chambre
tous ces posters
de Poésie Expérimentale » – le rapport
entre celui qui commande
et celui qui obéit
doit être fondé
sur la justice
et l’équité.
Autrement dit, l’autorité qui
accompagne la loi poétique – laquelle dessine
le cadre à l’intérieur duquel
vous habitez en poète
dans la poésie des poètes
qui font le bien du poème
dans le monde des poètes
qui sont comme tout le monde
mais plus que les autres –
n’est pas fondée
sur la loi elle-même.
S’il y a obligation d’obéir
à une loi instituée,
cette obligation ne peut
provenir de la
nature de la loi elle-même – c’est
une loi comme une autre.
L’obligation ne peut être fondée
que sur la Justice Naturelle du Poème –
le naturel s’opposant ici
à l’institution d’une poésie des poèmes.
Pour qu’un ordre ait valeur
d’obligation
il faut que le rapport
entre commandé (poète du Dimanche)
et commandant (poète Souverain)
soit juste.
Il n’y a pas de loi poétique qui oblige
en elle-même
le poète à pondre
un vrai poème du Lundi.
2.
« L’obligation à faire
un vrai bon poème repose
sur un Bien Objectif
du Poème, non sur des règles » (Traité de poésie naturelle, p. 28).
Comment distinguer
le commandement du Poète Souverain
du commandement du Poète Imposteur ?
Facile :
le commandement
de Poème du Souverain
est légitime
alors que
le commandement de Poème de l’Imposteur
ne l’est pas.
Le P. S. tient sa légitimité
de la Justice Naturelle du Poème.
Vous devez lui obéir parce qu’il porte
la Voix du Bien pour tout le monde ;
le moindre de ses phonèmes devrait suffire
à vous écarter des chanteurs qui se la pètent.
3. (Reprise de la thèse, par Klensuni Le Jeune)
Dans La norme antépoétique,
Klensuni le Jeune reprend
la question
du commandement à sortir
de la poésie du Dimanche
« le plus simplement
du monde »,
comme on va le voir.
La vraie question de la poésie
en régime civil (le contraire
d’un régime de « salade lyrique »)
est la suivante :
est-ce que deux normes
peuvent se contredire ?
Réponse : non.
On ne peut pas imposer
deux conduites de poème
contradictoires simultanément :
Ouvre ton cœur, mais ferme-le.
Oh, c’est sûrement « beau »,
ironise Klensuni (La norme
antépoétique, p. 45), mais
en tant que Poètes Politiques
nous devons décider qu'il y a là
un ordre
qui est vraiment une norme,
l’autre
non (il est seulement
un ordre.)
Autrement dit :
une norme ne peut pas
se contredire.
S’il existe
des normes naturelles
de justice poétique (supra-civiles)
alors, seuls les commandements
conformes
à la norme supra-civile
sont des normes
(des raisons d’obéir).
Problème :
il y a, de fait, autant
de natures poétiques supra-civiles
qu’il y a de morales et de maisons.
4. (Résumons)
1) Un système de poésie possède
une propriété essentielle :
il indique quelle est la loi poétique civile.
Il doit donc exister une norme
poétique fondamentale
qui fait qu’un commandement à écrire
un vrai poème pour le bien de tout le monde
ait valeur
d’obligation.
Si une telle norme doit servir
à l’identification des lois valides,
elle doit être une.
Or, DE FAIT, il existe
plusieurs normes
de justice poétique (le Bien
de l’activiste parnassien
n’est pas le Bien
du dadaïste retiré).
Ces normes plurielles
ne peuvent pas
conférer valeur d’obligation
à un commandement.
2) On ne peut pas déduire
de simples faits poétiques
des normes de poésie.
De ce qu’on m’ordonne (c’est un fait) de sortir
de ma Poésie du Dimanche
je ne peux pas déduire
que j’en ai l’obligation.
Je pourrais passer
de « poète »
au devoir d’être un vrai poète (du Lundi,
pas du Dimanche)
si j’avais cette règle :
tous les poètes doivent être des vrais.
Or, un commandement est un simple fait.
Il faut donc
une norme
supplémentaire.
a) Je t'ordonne
de faire un vrai poème,
et b) tu dois y obéir
– Hé ! La norme supplémentaire
a déjà pris la forme
d’un ordre !
Qu’est-ce qui justifie un
Tu dois obéir
quand je t’ordonne
de le faire
?
5.
En toute logique, Klensuni
fut amené à défendre l’idée
d’une norme de poésie
non-posée (anhypothétique).
Ici, Boynami P. :
Mais, n’est-ce pas
ce que j’ai appelé
la Justice Naturelle du Poème ?
Non, impossible, répliqua
Klensuni Le Jeune (en imaginant qu’ici
les livres gentiment se fightent).
Car il faudrait encore justifier
que cette bouche morale
est légitime. Et si le dieu
de la justice des poèmes
donnait un ordre,
il faudrait encore qu’il justifie
cet ordre
d’une norme
antépoétique.
Ce qui distingue
la norme antépoétique
de la norme de Justice Naturelle du Poème,
c’est qu’elle n’est pas posée.
Elle est purement formelle :
"vous devez obéir."
L’existence du Droit Positif de Poésie réclame
qu’il n’y ait
qu’une seule norme,
sans quoi :
pas d’obligation – et nous devrons admettre
que la poésie n'existe pas.
Ainsi fut pensée
la Forme du Poème
en tant que
Norme Fondamentale
contre toute
nature
poétique.
(...)
Hello j’ ai commandé
chez ça que Serge et
Evelyne ont bouché bises
ont lu : j’ ai réservé
complet ce soir alors
tu restes bien
habituel à te joindre
et oui Petit fondant !
le thé s’ accompagne bien
pour te faire venir j’ ai cuit
toute la cuisine ça sent
le danger de l’ Alarme
est qu’ elle reste et je rentre
sans jardin ni Appel
merci de me répondre !
gros Blocage à vide
euh
Bisous
lire : Vite
hello géolocalisation
la fabrique encore rêvée
comme comment qu’ on utilise
la possibilité
qu’ une altérité phrase
un aqueduc tu veux dire ?
hello géolocalisation
sur ces mains j’ ai mis
du poids prise à pleins tubes réfractaires
repose twa veux tu
deviner pas passer
dépasser quel quinzième parallèle
aïe le sang Lacoste TN© ou quoi
en attendant le début du Panama bien
où j’ appuie dans de la Clémentine
tu sais ? le petit velouté
l’ étrange Purée que tu supposes
( te voyant la supposer )
au soleil tu t’ Annonces
côté Gauche et t’ effaces
ma Loupe Masochiste
produit des détails
parmi les gravats
désolée pas dispo
moi je ferai Tête-Temps
avec saucisse allègre ok
je comprends Non désolé
moi j’ adore ton sérieux
mais Si déjà je veux
des facilités à dire d’ accord
t’ occupes
que je suis parti choper
c’ était vous dormiez tous
Hello le masque oblige
à être est à 1 heure avec
qui arrive arrivera cool
niquées oui tordues non
niquées oui tordues NON
Salut elle met un gant
qui duvète au dessus de Ta Bouche
je suis parti sans montage
à toute Information :
te chercher déposer un peu plus
de 2 heures au boulevard et tu sonnes
voulez vous faire événement moi non
bonjour à la gare
du week-end fournirez dimanche soir
sachant ne briser que les propositions
ne tarderont pas à fraîchir bises
les charges les photos c’ est bon
et vous avec on fera attention
pensez bien à prendre
ou qu’ il revienne pour Nous
deux sacs pleins et le reste
feront trente et demie
dès la nuit ça s’ Arrache
le reste fera la suite
ça se pose comme question ?
le Premier ça se Pose ?
le dernier
qui fera attention de passage
je l’ aurai prévenu souhaiterait
Saint-Malo ou j’ espère
que la Pression soit bue
les jours s’ en vont
je demeure la famille
Foudroyé
T'as le cœur qui rétrécit
et qui disparaît dans un rayon
de lumière
Tu crains un peu toutes les fois
où tu réchappes à la mort
Tu montes les barreaux de l'échelle
et au milieu tu te mets à
siffler
Tu sors ton oiseau
et tu te mets à pisser
Tu claques vite fait
tu reviens à toi
Tu meurs tranquille
Tu remets une bûche dans la
cheminée
Un début de guerre nucléaire
Ça va j'ai le temps
Du beurre sur du camembert
Des clopes sur du gruyère
Ça va j'ai le temps
Tout va trop vite et
tout va lentement
Chaque jour est un sursis
et c'est trop souvent
qu'on se fait chier
à cent sous de l'heure
Ouais à cent sous de l'heure
Je sais que t'as pas peur
Ouais je sais que t'as pas peur
car moi non plus j'ai pas peur
Ouais j'ai pas peur
Toi et moi on est déjà mort une fois
plus d'une fois pour toi
Nous on en finit pas de mourir
c'est pour ça qu'y a des fois
tu remettais du beurre
tu tapissais de beurre
ton vieux bras
ouais
c'est comme ça que je le vois
Ce vingt-septième numéro de Watts
a été achevé de coder
le 4 mars 2021,
sur l'ordinateur de Robert Watts.